La danse du destin

Sarajevo, 12 ans après

A l ‘Opera…

Ecoutez le témoignage

douze ans plus tôt, une jeune fille y répétait à la barre chaque jour, jusqu’à ce que l’école de ballet ferme car il était devenu trop dangereux de danser face aux snipers. Exposées aux tirs, les vitres de la salle de répétition étaient criblées d’impacts de balles et d’obus. Tandis que les jeunes danseurs étaient appelés au front, cette danseuse n’avait de cesse de travailler en solo le Lac des Cygnes en solo….Dans cette danse des destins, elle aussi avait disparu sans laisser de traces.

Seule ma danseuse avait disparu. Peut-être à jamais…

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